Après un incendie, SGI empoche 20 millions et licencie plutôt que reconstruire

5/4/2025
Presse
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La société SGI (Saint-Quentin en Yvelines) a empoché plus de 20 millions d'euros d'indemnisation après un incendie ayant touché leurs locaux, mais a choisi de délocaliser plutôt que de reconstruire, laissant les salariés sans emploi.

Maitre David Métin, spécialiste du droit du travail, défend les intérêts des 73 salariés licenciés. Son intervention s'articule autour de plusieurs points clés :

  1. Il dénonce la stratégie de l'entreprise comme "symbolique" d'un système qui "prend l'argent et tire" en sacrifiant les salariés.
  2. Il souligne que l'employeur a fait le choix délibéré de ne pas reconstruire sur le site original malgré l'importante indemnisation reçue.
  3. Il conteste l'argument économique avancé par la direction, puisque l'entreprise a reçu une indemnité conséquente suite au sinistre.
  4. Il met en avant le fait que l'entreprise a attribué le chômage partiel pendant l'incendie puis a décidé le licenciement des salariés, ce qui représente selon lui un comportement abusif dans la gestion de la crise.

La procédure judiciaire vise à obtenir des indemnisations significatives pour les salariés, avec un argumentaire centré sur le désengagement de l'employeur malgré sa capacité financière à maintenir l'activité et les emplois sur le site d'origine.

Le Parisien, 09/03/2019

78 Actus, 18/03/2019

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