174 salariés d'Ascoval ont saisi les prud'hommes de Valenciennes pour réclamer des dommages et intérêts à Vallourec, suite à la vente de l'aciérie de Saint-Saulve en janvier 2017.
Ils estiment avoir été abandonnés à un sort incertain par leur ancien employeur.
Le cabinet d'avocats Métin, représentant l'association Des Hommes d'Acier et les salariés concernés, demande environ 100 000 euros par personne, soit 17,5 millions d'euros au total (frais d'avocat compris).
Me David Métin soutient que Vallourec est resté "co-employeur" des salariés d'Ascoval après la vente. Il s'appuie notamment sur un courrier d'un mandataire judiciaire de septembre 2016 accusant Vallourec d'avoir tenté d'influencer les représentants du personnel lors de la reprise par Altifort.
Selon l'avocat, "tout est orchestré par Vallourec" qui "continue à s'immiscer dans la gestion d'Ascoval" malgré son désengagement officiel. Les salariés témoignent avoir traversé des années difficiles depuis la vente de l'aciérie. Le délibéré est attendu pour le 20 octobre.
